pensées élevées d'Omar
Le vin et lui ont appris à se respecter et jamais l'un d'eux ne répandrait l'autre sur le sol
...profésser trop haut et trop brutalement ses idées
Un silence,un soupir.S'oublier dans la contemplation,nommer une à une les étoiles,étre loin,à l'abri des foules
Question de pure forme,l'homme n'a nullement besoin de se présenter
Je ne suis pas de ceux dont la foi n'est que térreur du jugement,dont la priére n'est que prosternation
Je compte les étoiles,je contemple une rose,je m'emerveille de la beauté de la création,de la perfection de son agencement,de l'homme,la plus belle oeuvre du créateur, de son cerveau assoiffé d'amour,de ses sens,éveillés ou comblés
La sagesse du silence,sans laquelle rien de tout cela ne peut étre apprécier,ni conservé
Nous sommes à l'age du secret et de la peur,tu dois avoir deux visages,montrer l'un à la foule,l'autre à toi méme et à ton créateur
La référence que nul ne conteste,la voix que nul ne contredit
Le plus bel éloge que l'on puisse faire à un cadi,ce n'est pas de vanter ses qualités,mais la droiture de ceux dont il a la charge
Quand on veut boire du vin,on choisit avec soin son echanson et son compagnon de plaisir
L'éternité entiére en compagnie d'ulémas sentencieux?non merci.Dieu nous a promis autre chose
C'est par la glaive que le prophéte a réduit l'arrogance des mecquois
Ta générosité me comble et me noie
Le temps à deux visages,il a deux dimensions,la longueur est au rythme du soleil et l'épaisseur au rythme des passions
Est ce la pauvreté qui m'a conduit vers toi?
Nul n'est pauvre s'il sait garder ses désirs simples,je n'attends rien de toi,sinon d'étre honoré,si tu sais honorer un homme droit et libre
La mer ne connait point de voisins
Le prince ne connait point d'amis
Les secrets des princes ne m'intéressent pas, ils brulent les oreilles de ceux qui les cueillent
L'importance qu'il accorde à la rencontre n'est nullement secondaire
Le jugement du public est instantané
Ne t'étonne de rien la réalité à deux visages,les hommes aussi
Pardonne moi,j'étais si impatiente de te voir,je ne pensais pas que mon arrivée pouver t'embarasser
Le temps nous harcele,il nous sommes de jouer notre avenir sur ces minutes embrouillées
Tu peux me cacher tes écrits,mais pas tes larmes...je veux garder leur gout salé sur ma langue
Je ne changerais pas de route à cause de mon nom,je ne changerais pas de nom à cause de ma route
Un homme qui arrive sans avoir demander sa route
On ne lit jamais tout,il y a tellement de connaissance à acquérir chaque jour
Ces choses sont voilées,nous sommes toi et moi du méme coté du voile;et quand il tombera,nous serons plus là
Je réve d'un état ou le loup et l'agneau boiraient ensemble,en toute quiétude,l'eau du méme ruisseau
Je ne me contente pas de réver,je construis
On lui a proposé le paradis enchainé à l'enfer
Jamais autant de savoir n'a pu tenir dans un turban aussi serré
Tu parles de ce qui es,mais je parle de ce qui seras
La vie est comme un incendie,flammes que le passant oublie,cendres que le vent disperse,un homme a vécu
Toute cause qui tue,cesse de me séduire
Aucune cause n'est juste quand elle s'allie à la mort
Il préfére les mots vrais,aux mots qui plaisent
Ce n'est pas dans l'apparat que l'on échappe à la misére humaine
Goutte d'eau qui tombe et se perd dans la mer,grain de poussiere qui se fond dans la terre.
Que signifie notre passage en ce monde?
Un vil insecte a paru,puis disparu